Le témoignage d'Isabelle
Tout est parti d'un besoin de sécurité de la part de son bébé. Très vite le portage est devenu un lien tissé, un lien d'amour.

Un besoin de sécurité
Le portage a commencé avec mon deuxième garçon car il avait besoin de se sentir en sécurité.
On m'avait parlé du portage en écharpe mais tous ces nœuds me faisaient peur... et puis je me suis lancée d'abord en sling... Du jour où j'ai senti mon petit s'apaiser contre moi, le portage ne m'a plus quittée.
Pour s'endormir, pour un câlin, pour se rassurer, pour les nuits chaotiques et les montées de fièvre, pour se balader aussi.
Ayant arrêté tôt l'allaitement, notre complicité s'est vite portée sur ce bout de tissu. Un lien tissé, un lien d'amour.
Puis tout s'est enchaîné : les différentes écharpes, l'envie de partager, la formation de monitrice, les rencontres qui s'en sont suivies, d'autres liens tissés et des liens d'amitié.

Un shoot d'ocytocine
Mon petit a grandi et j'ai gardé un lien avec le portage par mes patientes et mes amies... jusqu'à ce que ma troisième boule d'amour débarque dans nos vies.
Alors c'est tout naturellement et avec un plaisir non caché que je me suis réquipée. Guilhem est porté depuis la maternité, nous avons découvert ensemble l'allaitement en portage, activité que je n'avais pas encore pratiquée !
Il ne se passe pas un jour sans que le tissu nous assemble lui et moi, pour une dose d'amour, un shoot d'ocytocine, avant de se séparer pour nos journées, ou pour nous retrouver.
Je suis pleinement consciente de ce bonheur partagé avec mon bébé pour encore des mois et des mois...